Ce n’est plus un secret. Le Nigéria est secoué depuis plusieurs semaines par des manifestations au cours desquelles des violences ont été enregistrées. Au départ, les manifestations s’insurgeaient contre la nouvelle réforme de la police. Il faut dire que la force spéciale de lutte contre le vol (Sars) était au centre d’accusation de violence. Après plusieurs manifestations qui ont fait des victimes, le gouvernement de Buhari a décidé de dissoudre cette force spéciale. Mais cela n’a pas freiner l’élan des manifestants.
Le chef de l’Etat nigérian a demandé à la communauté internationale de chercher à avoir tous les détails sur la situation avant de condamner les violences pendant les manifestations. Alors que Amnesty international a clairement accusé les forces de l’ordre d’avoir fait usage de leurs armes sur des manifestants aux mains nus, l’on apprend dans les médias que la Cour Pénale Internationale se penche sur les cas de violences enregistrés.
Examen préliminaire
La juridiction pénale internationale permanente, et à vocation universelle serait entrain d’effectuer un examen préliminaire des crimes commis pendant les manifestations contre la police spéciale, la SARS. Selon des sources concordantes, les résultats de l’examen préliminaire qui permettra de déterminer « si les critères juridiques sont remplis pour l’ouverture d’une enquête en vertu du Statut de Rome« seront rendus publics.
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