La situation devient de plus en plus préoccupante en Ethiopie. En effet, après l’envoi de médiateurs spéciaux de l’Union africaine pour calmer les tensions dans le pays, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, a toujours l’intention de continuer sur sa lancée. A l’issue d’une médiation organisée à Addis Abeba, dans le but de ramener le calme dans le conflit opposant le gouvernement fédéral au Tigré, le prix Nobel de la paix 2019 a une fois de plus réaffirmé sa volonté de « maintenir l’ordre » en Ethiopie.
Il a longtemps été patient envers le Tigré
Au cours de la rencontre, Abiy Ahmed a rappelé que l’Ethiopie a pour responsabilité « constitutionnelle de maintenir l’ordre (au Tigré) et à travers le pays ». Il a par ailleurs mis l’accent sur la patience dont il a longtemps fait preuve devant les « provocations » et à « l’agenda de déstabilisation » du Front de Libération du Tigré (TPLF). Notons que le jeudi 26 novembre 2020, le premier ministre Abiy Ahmed a donné l’ordre aux forces armées éthiopiennes de lancer la dernière étape de la vaste offensive déclenchée contre le Tigré, qui a débuté le 04 novembre dernier. Cette « dernière phase » consiste en une attaque sur la capitale du Tigré, Mekele.
Pour rappel le gouvernement éthiopien n’avait pas l’intention de recevoir les trois envoyés spéciaux de l’Union Africaine, à savoir : l’ex-présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, l’ancien président sud-africain, Kgalema Motlanthe et l’ancien chef de l’Etat mozambicain Joachim Chissano. Cependant, il avait promis de les rencontrer « par respect ».
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