Au Ghana, le déploiement de l’armée dans la région de la Volta qui constitue le fief du principal parti d’opposition dans le pays n’est pas du goût des chefs traditionnels locaux. A l’endroit du gouvernement, les autorités locales ont demandé que les militaires soient retirés avant la tenue des élections du 7 décembre prochain. Comme arguments avancés par les chefs traditionnels, la présence de ces hommes de l’armée dans la localité sera de nature à intimider les électeurs lors du scrutin.
La présence de l’armée pourrait dissuader les électeurs
Les autorités traditionnelles estiment également que d’autres électeurs potentiels pourraient même renoncer à faire ce devoir civique juste à cause de la présence des éléments de l’armée qui ont élu domicile dans la région du Volta depuis le mois de Septembre. Les autorités gouvernementales ont essayé de justifier cette option qu’elles ont faites dans la région par les récents mouvements qui ont été enregistrés.
Le mouvement des sécessionnistes du Togoland occidental
En effet, les sécessionnistes du Togoland occidental avaient commis au mois de septembre des violences. Ils faisaient ces manifestations pour réclamer la création d’un Etat indépendant entre le Ghana et le Togo. Plusieurs barrages routiers avaient alors été dressés et des postes de police avaient été attaqués. Les fonctionnaires de police avaient été enlevés lors des différentes manifestations par les sécessionnistes du Togoland occidental.
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