Le 3 Novembre dernier, les élections présidentielles ont eu lieu aux USA. Parmi les candidatures qui étaient annoncées depuis des mois, deux principaux émergeaient. Il s’agit de l’ancien Vice-Président sous l’administration Obama, Joe Biden et l’actuel Président, Donald Trump, candidat à sa propre succession. Si les tendances actuelles désignent Joe Biden comme vainqueur de cette élection, le Président sortant lui ne reconnait pas encore sa défaite et s’est tourné vers la justice.
Dans le monde entier, de nombreux dirigeants ont adressé un message à celui qui s’est dégagé confortablement dans cette bataille. D’autres dirigeants comme Poutine et Xi Jinping ont préféré eux attendre que toutes les procédures en cours connaissent leur épilogue avant de se prononcer. Il faut dire qu’aux USA, la situation est un peu tendue. En Estonie, deux ministres ont ouvertement critiqué Biden, désigne comme le vainqueur de la présidentielle américaine créant ainsi une polémique. L’un d’eux(le père) a été contraint de rendre son tablier après la polémique que ses propos ont soulevé.
Des élections truquées
Au cours d’une interview, Mart Helme, ministre de l’intérieur estonien a traité Joe Biden et son fils de corrompus. «Joe Biden et Hunter Biden sont des types corrompus», lâche sans détour Mart Helme. Pour lui, cela ne fait l’ombre d’aucun doute, les élections aux USA ont été truquées. Le fils de Mart Helme, ministre des finances lui est allé dans le même sens quand il s’agit d’opiner sur la présidentielle US. «Pour moi, on ne peut pas parler de démocratie ou d’État de droit si les élections peuvent être falsifiées si simplement, si effrontément et si massivement», aurait lâché le ministre des finances.
Mart Helme démissionne …
Leurs interventions ont suscité une vague de critiques dans le pays. Sous pression, Mart Helme a annoncé hier lundi qu’il a démissionné la veille mais reste visiblement convaincu de ce qu’il a dit. «Je suis fatigué. Je n’ai rien fait hier qui mettrait en danger la sécurité de l’Estonie. Je n’ai rien dit qui n’ait déjà été dit par les médias américains, les médias libres américains. (…) Vous ne pouvez pas me museler, personne ne peut me museler. (…) » aurait lancé le désormais ex-ministre estonien avant d’affirmer «Je dis ce que je considère comme juste, ce qui me préoccupe.»
Laisser un commentaire