Après l’interdiction par la police de son dialogue itinérant prévu à Porto-Novo, le professeur Joël Aïvo est allé échanger, ce samedi 7 novembre 2020, avec les populations de Adjohoun et de Sèmè-Kpodji. Devant les populations de Adjohoun et de Sèmè-Kpodji, Joël Aïvo a expliqué sa mésaventure de Porto-Novo pout montrer comment les lois de la République sont violées par les dirigeants. Il s’est aussi adressé au président de la République et à tous les présidents d’institutions du Bénin.
«Je voudrais dire avec le plus grand respect au président de la République, au président de l’Assemblée nationale, au président de la Cour constitutionnelle, au président de la CENA, que le pays qu’ils ont aujourd’hui en main est un vieux pays. Avant eux, les gens ont exercé les mêmes responsabilités et ont veillé à ce que notre pays reste un pays de paix et de liberté », a-t-il lancé. «Aujourd’hui, qu’ils ont à charge ce pays par notre volonté qu’ils pensent à transmettre le même pays aux générations qui qui arrivent et peut-être même à leurs enfants : un pays de paix, un pays de sécurité, un pays de démocratie », recommande Aïvo. Pour lui, «la voie prise par les actuels dirigeants ne mène que dans le mur ».
Le professeur Aïvo demande à ceux qui dirigent actuellement le pays, de penser, tous les jours quand ils prennent leurs décisions, à demain, à quel pays ils vont laisser aux générations à venir et à quel pays ils vont laisser à leurs enfants. Le constitutionnaliste estime qu’aujourd’hui, ces dirigeants ont hérité «d’un pays pacifique, d’un pays démocratique, d’un pays de liberté, d’un pays de cohésion ». Et donc, il faut «qu’ils songent ce même pays à ceux qui leur succéderons qu’ils le veuillent ou non dans six mois ». «Moi je sais : quelles que soient les turbulences, la démocratie triomphera. Quelle que soit la peur, quelles que soient les menaces, quelles que soient les intimidations, quelle que soit l’arbitraire, la démocratie triomphera », conclut Joël Aïvo.
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