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Le Pape François critique violemment les anti-masques en parlant de George Floyd

Si jusqu’à l’heure actuelle, aucun vaccin n’a encore été prouvé 100% efficace contre le nouveau coronavirus, le port du masque et le respect des gestes barrières sont les seules mesures capables de prévenir contre l’infection au virus. Malheureusement, certaines personnes considèrent ces mesures comme de trop et vont jusqu’à protester au nom de la liberté. Dans un livre écrit avec le journaliste britannique Austen Ivereigh, ‘’Un temps pour changer ‘’, le Pape François a déploré l’attitude des opposants aux masques et des gestes barrières.     

« Certains groupes ont protesté, refusant de garder leurs distances, manifestant contre les restrictions de déplacements — comme si les mesures que les gouvernements doivent imposer pour le bien de leur peuple constituaient une sorte d’attaque politicienne contre leur liberté individuelle », a fustigé l’évêque de Rome. Le pape a déploré particulièrement l’attitude de ceux qui se révoltent contre ce qu’ils appellent « un abus de pouvoir de l’État » du fait qu’ils sont « obligés de porter un masque ».

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« Ils sont incapables de sortir de leur propre petit monde d’intérêts »

Connu pour sa proximité avec les pauvres et les défavorisés, le successeur de saint Pierre a estimé que ces partisans de l’anti-masque, ne sont qu’à la recherche de leurs propres intérêts et sont même incapables de manifester contre la mort de Georges Floyd. « Tu ne verras jamais ces gens-là protester contre la mort de George Floyd (…), ils sont incapables de sortir de leur propre petit monde d’intérêts » a-t-il déclaré.  

Contre les gouvernants

Egalement, pour le souverain pontife, les anti-masques ne se lèveront jamais « contre des bidonvilles où les enfants manquent d’eau et d’instruction » ou pour que « les sommes faramineuses investies dans le commerce des armes servent à nourrir l’ensemble de la race humaine et à scolariser chaque enfant », déplore-t-il. Le pape argentin n’a pas manqué aussi de tirer à boulets rouges sur les gouvernants qui, au nom de l’économie « ont ignoré les douloureuses preuves de l’augmentation du nombre de morts avec des conséquences inévitables et graves. »   

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