Menacé de poursuite au Liban, Carlos Ghosn s’en tire

L’ancien patron de Renault-Nissan peut pousser un ouf de soulagement. En effet, les différentes poursuites initiées contre lui ont été abandonnées par le procureur général du Liban  ce mardi 3 novembre. La principale raison évoquée par le parquet est que les faits mis en cause sont prescrits. Il était véritablement reproché à Carlos Ghosn de s’être rendu en Israël il y a 12 ans. En effet, les relations entre  le Liban et l’Etat Hébreu sont toujours tendues.

Liban et Israël, deux nations opposées

Les deux pays sont considérés comme de perpétuels ennemis. Ainsi, le Liban interdit à ses ressortissants de se rendre sur le sol israélien. Mais le très célèbre patron de Renault-Nissan  y avait effectué en 2008 une visite dans le cadre d’un partenariat pour le lancement d’une voiture électrique. L’industriel de nationalité française, libanaise et brésilienne qui a trouvé refuge à Beyrouth après ses problèmes avec la justice japonaise a été dénoncé par trois avocats libanais.

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Poursuivi pour un voyage en Israël il y a plus de 10 ans

Ceux-ci demandaient que l’ancien patron de Renault-Nissan soit poursuivi pour le voyage qu’il a effectué il y a plus de dix ans. Rappelons qu’il était poursuivi au Japon pour des faits de malversations financières. Il avait été mis aux arrêts en novembre 2018 à Tokyo. Libéré sous caution et astreint à des conditions de vie assez spéciales, il a été exfiltré vers le Liban où il séjourne depuis plusieurs mois.

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