Le samedi 21 novembre 2020, le producteur de musique Michel Zecler avait été pris à partie par des policiers qui l’avaient roué de coups. Suite à l’incident, le parquet de Paris a ouvert une procédure pour « violences par personnes dépositaires de l’autorité publique » et « faux en écriture publique » grâce aux vidéos de caméras de surveillance qui témoignent des actes des policiers. Intervenant dans les colonnes de Le Parisien, sur l’incident, un membre de la Brigade anti-criminalité (BAC) en banlieue parisienne a dénoncé l’acte en regrettant tout le mal qui est fait à la police grâce à l’inconduite de certains agents.
« J’ai toujours pensé qu’un flic n’avait pas le droit de péter les plombs, de justifier un écart en disant j’étais énervé. Il peut et il doit utiliser la violence quand elle s’impose, mais si on se comporte comme les gens qu’on poursuit, comment voulez-vous qu’on s’y retrouve ? »,s’est-il interrogé. Pour Florian, la police est un métier ingrat, et pour l’exercer, il faudra être prêt à faire assez de sacrifices et accepter beaucoup de choses. « Flic, c’est le boulot le plus ingrat qui soit : pour un merci tu auras essuyé quinze « espèce de bâtard » et vingt-cinq « nique ta mère ». Il faut être prêt à ça, même si ce n’est pas normal », explique le membre de la BAC.
Nous avons besoin de protection
Après avoir reconnu l’existence d’un problème dans le processus de recrutement et de formation des policiers, Florian a évoqué également la nécessité que lui et ses collègues soient protégés, une protection assurée par l’Etat surtout à travers l’article 24 de la loi très controversée sur la Sécurité globale. « C’est vrai que nous avons besoin de protection, de ne pas être jetés en pâture sur les réseaux sociaux. Moi, je n’ai pas passé un BEP éborgneur ou tortionnaire. Je suis flic et j’en suis fier. Et parce que j’en suis fier, je fais mon métier comme il faut, » confit-il au journaliste du Parisien.
Laisser un commentaire