La Russie et la Turquie ont été accusées par l’actuel locataire de l’Elysée d’être à l’origine de la campagne antifrançaise qu’il y a sur le continent africain. Ces accusations, Emmanuel Macron les a tenues à la faveur d’une interview rendue publique ce vendredi 20 novembre et qui a été réalisée par le média panafricain « Jeune Afrique ».
La Russie et la Turquie jouent sur « le ressentiment post-colonial »
« Il y a une stratégie à l’œuvre, menée parfois par des dirigeants africains, mais surtout par des puissances étrangères, comme la Russie ou la Turquie, qui jouent sur le ressentiment post-colonial », a déclaré le président français lors de l’entretien qu’il a réalisé. « Il ne faut pas être naïf: beaucoup de ceux qui donnent de la voix, qui font des vidéos, qui sont présents dans les médias francophones sont stipendiés par la Russie ou la Turquie », a poursuivi le chef de l’Etat français.
Une histoire d’amour entre la France et l’Afrique?
Il a également profité de cette occasion pour évoquer le type de relation qui devrait lier la France et le continent africain. « Je pense qu’entre la France et l’Afrique, ce doit être une histoire d’amour », a-t-il laissé lire tout en ajoutant que l’Afrique ne devrait pas être esclave de son passé. Quelques heures après la publication de l’entretien, Nathalie Yamb la militante suisso-camerounaise qui a été expulsée de la Côte d’Ivoire en décembre dernier n’a pas tardé à réagir par le canal d’une publication sur le réseau social de l’oiseau bleu.
Nathalie Yamb réagit
« Non M. Macron. Je ne suis pas financée par la Russie/la Turquie. Non M. Macron. Entre la France et l’Afrique, ce n’est une histoire d’amour. Mais je vous promets @EmmanuelMacron, que de gré ou de force, nous allons mettre fin à ce mariage forcé entre l’Afrique et la France », a laissé lire la collaboratrice du chef de file du Lider, Mamadou Koulibaly, ancien président de l’Assemblée nationale et ancien ministre.
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