Une sortie qui a suscité la polémique. En effet, un responsable culturel hongrois a affirmé que l’Europe était devenue la « chambre à gaz de George Soros ». À ses yeux, les peuples polonais et hongrois seraient d’ailleurs les « nouveaux Juifs », en référence aux atrocités commises par les Nazis sur ce peuple, au cours de la seconde guerre mondiale.
C’est Szilard Demeter, commissaire à la Culture du gouvernement hongrois qui a violemment taclé l’Union européenne dans un texte publié sur le site pro-gouvernemental Origo, avant qu’il ne soit finalement retiré. Dans ce texte, ce dernier a comparé George Soros, milliardaire américano-hongrois, à Adolf Hitler. Dans les faits, il accuse l’Europe d’être devenue une chambre à gaz, affirmant que le mode de vie européen était en train de courir à sa perte.
Une sortie qui suscite l’indignation
Il a ensuite affirmé que George Soros était le Führer libéral. Une sortie polémique, qui a très vite suscité l’indignation. La communauté juive hongroise ainsi que la Congrégation hongroise unifiée ont estimé que l’écrit et le fait de le publier sur un site accessible à tous, étaient un acte impardonnable. De même, le gouvernement israélien a décidé de lui aussi réagir, condamnant ces propos.
Hongrie et Pologne, contre Bruxelles
L’ambassade d’Israël a tenu à rejeter ce document, affirmant qu’il était inconcevable d’abuser de la mémoire de l’Holocauste. Ce texte lui, intervient dans un contexte particulier. Hongrie et Pologne sont effectivement opposées à la politique menée par la Commission européenne et les discussions portées sur l’État de droit. Dans son prochain budget, l’UE pourrait sanctionner les pays qui ne respectent pas certaines règles, ce qui ne fait pas les affaires de Budapest et Varsovie.
Laisser un commentaire