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Violence en Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo accuse le pouvoir Ouattara

Les partisans du régime du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie (RHDP) tiennent l’opposition pour responsable de toutes les violences qui ont eu lieu dans le cadre du processus électoral en raison de l’appel à la désobéissance civile lancé par ceux-ci et la création du Conseil national de transition (CNT). Pour le porte-parole Laurent Gbagbo, Justin Katinan Koné, au contraire, c’est le pouvoir en place avec son chef Ouattara, qui a tout orchestré.

« Une opinion obscure émerge dans la communauté nationale. Celle-ci tend à présenter la création du Conseil National de Transition (CNT) comme la cause principale de la violence policière et militaire que monsieur Ouattara exerce, à bras raccourci, sur son opposition, » a constaté Justin Katinan Koné dans une déclaration transmise à la presse depuis le Ghana où est en exil.

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Créer un autre centre d’intérêt de ce conflit

Pour lui, cette façon de voir les choses et « alimentée par les officines proches du régime d’Abidjan, vise à créer un autre centre d’intérêt de ce conflit afin de dédouaner totalement monsieur Ouattara et charger symétriquement son opposition politique en rendant celle-ci victime de ses propres turpitudes. »

Pour le porte-parole de M. Gbagbo, cette manière de faire du pouvoir en place, relève d’une malhonnêteté sans pareil. Selon lui, le succès de la lutte de l’opposition dépendra, en fin de compte, de sa capacité à discerner, entre plusieurs, la contradiction principale de la crise qui a pris son envol avec la violation de la Constitution par M. Ouattara. « Toutes les autres contradictions lui sont secondaires en ce qu’elles découlent d’elle. Tous les efforts et les sacrifices de l’opposition seront vains si, au final, cette crise se résout au préjudice de sa cause principale », a-t-il conclu.  

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