A l’issue de sa présentation du compte rendu du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement a réagi à propos de la décision de la cour africaine des droits de l’homme et des peuples concernant l’annulation de la révision de la constitution du Bénin opérée en novembre 2019. Alain Orounla a confié aux professionnels des médias que Patrice Talon n’entend pas violer son serment.
L’arrêt de la cour africaine des droits de l’homme et des peuples ordonnant l’annulation de la révision constitutionnelle intervenue en 2019 au Bénin est loin d’être considérée par les autorités au pouvoir. Face à la presse nationale à l’occasion de la présentation du point hebdomadaire du conseil des ministres, Alain Orounla, ministre de la communication, porte-parole du gouvernement a fait savoir que les choses ont largement évolué.
Sur la question, le porte-parole du gouvernement a fait savoir que « le constituant de 1990 n’est pas au-dessus du constituant de 2019 ». Ce qui voudra dire que le gouvernement et notamment son chef, s’engagent à respecter et défendre la constitution que le peuple béninois s’est librement donnée, a précisé Alain Orounla.
Adoptée en violation du principe du consensus national, la cour d’Arusha exige l’annulation de la révision constitutionnelle de novembre 2019. Cette révision précise Alain Orounla émane de la volonté parlementaire approuvée par l’unanimité des députés. A cet effet, « elle ne saurait perçue comme une remise en cause, ni même comme un recul des acquis démocratiques mais plutôt comme le prolongement, le préalable nécessaire au renforcement de l’Etat de droit », conclut-il.
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