En Allemagne, au tribunal de Ratisbonne deux enregistrements d’une enceinte connectée Amazon Echo, ont servi de preuve dans un procès pour homicide. Situé dans la chambre de la victime, l’appareil équipé de l’assistant connecté Alexa a permis de confirmer la présence du meurtrier sur les lieux, car sa voix se fait entendre sur les extraits. Agé de 54 ans, l’accusé avait du mal à digérer sa séparation d’avec sa compagne. D’après les éléments de l’enquête, les deux amants s’étaient rencontrés à nouveau un an après leur séparation et ont eu un rapport sexuel consenti.
C’est là que l’homme a étranglé son ex. Pour embrouiller les pistes, il avait envoyé des messages depuis le téléphone portable de sa victime après avoir commis le crime. Pour avoir accès aux enregistrements, les magistrats ont effectué une démarche, pour la première fois de l’histoire, auprès d’Amazon qui leur a fourni un mois plus tard les deux extraits sur lesquels la voix du mis en cause est bien audible. Lui-même a par ailleurs reconnu sa voix dans les éléments.
10 ans d’emprisonnement
Cette remise des enregistrements à la justice est prévue par la loi en Allemagne, et les différentes entreprises avertissent les utilisateurs au sujet de ces dispositifs. Les enquêteurs doivent remplir des documents administratifs, préciser quelles informations ils recherchent, et quelle sera leur utilité dans l’avancement de l’enquête. A l’issu du procès, l’accusé qu’Alexa a aidé à confondre, a été déclaré coupable et condamné « à une longue peine de prison » selon la radio publique allemande. Il a écopé d’une peine de dix ans (10) d’emprisonnement.
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