Côte d’Ivoire : l’opposition dévoile ses exigences pour la poursuite du dialogue politique

A peine lancé ce lundi 21 décembre 2020, le dialogue politique tant attendu par les ivoiriens risque de prendre un coup. Pour cause, la coalition des plateformes et des partis politiques de l’opposition a dévoilé ce jour la liste de ces exigences, qu’elle invite le pouvoir en place à prendre en compte. La liste a été dévoilée ce jeudi 24 décembre 2020 face à la presse par le porte-parole de la coalition, Georges Armand Ouégnin.

Entre autre préoccupations, l’opposition exige l’élargissement du cadre de discussion à tous les acteurs politiques dans le cadre d’un dialogue national inclusif, la relecture de la loi organique et du code électoral, la prise en compte des arrêts de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples sur la CEI. L’opposition exige également, la libération de tous les prisonniers politiques et militaires, le retour aux pays de tous les exilés politiques principalement l’ancien président Laurent Gbagbo avec son bras droit Charles Blé Goudé et l’ancien président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro.

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Le respect de la constitution

De même, les partis et regroupements de l’opposition demandent la cessation des poursuites à l’encontre de leurs membres. « La Coalition des plateformes et des partis politiques de l’opposition rappelle à tous son attachement à la démocratie au dialogue et au respect des textes qui régissent notre pays, notamment son attachement au respect de la Constitution, notre loi fondamentale », a rappelé le porte-parole.

« Bédié et le PDCI ne veulent pas qu’on libère Guikahué » 

Par ailleurs, reçu lundi dernier sur la télévision nationale ivoirienne, le porte-parole du parti au pouvoir, le RHDP, avait refusé à l’opposition de poser des préalables avant d’aller au dialogue, comme la libération des prisonniers politiques. « C’est quand on va à un dialogue qu’on négocie qu’on aboutit à ce résultat. Vous ne pouvez pas en faire un préalable. Si vous dites que le préalable pour aller à la discussion, c’est la libération, c’est que vous ne voulez pas cette libération. La preuve, je me rends bien compte que Bédié et le PDCI ne veulent pas qu’on libère Guikahué et les autres », avait déclaré Adjoumani Kobenan Kouassi. Il avait invité l’opposition par la même occasion à « faire son mea-culpa ».

5 réponses

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Olla à quoi comparer le Bénin à la ci, celui du Bénin brigue il un troisième mandat ?

  2. Avatar de Tchité
    Tchité

    Il ne respecte même pas les ivoiriens ce Ouattara là.

    1. Avatar de OLLA OUMAR
      OLLA OUMAR

      Tchité , balaie d’abord devant un peu ta porte au bénin avant de parler des autres .
      Au bénin , bientôt , et au mieux pour ce régime c’est ce qui arrivera

      1. Avatar de Tchité
        Tchité

        Olla à quoi comparer le Bénin à la ci, Talon brigue il un troisième mandat ?

  3. Avatar de Tchité
    Tchité

    Ouattara viole la loi comme il veut et en hypocrite, il parle de dialogue. Il n’y a pas de dialogue sans ouverture d’esprit et sans suivre la loi.

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