Après les manifestations du mercredi 6 janvier 2021 au Capitole, le président américain Donald Trump avait été banni des grands réseaux sociaux. « Nous pensons que permettre au président de continuer à utiliser nos services pendant cette période pose des risques trop grands, » avait déclaré le patron de Facebook, Mark Zuckerberg dont les plateformes ont été les premiers à suspendre les comptes du président. Cette décision prise par les réseaux d’après la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakhorova, est comparable à une « explosion nucléaire » dans le cyberespace.
« La décision des plateformes internet américaines de bloquer le chef de l’Etat pourrait être comparée à une explosion nucléaire dans le cyberespace, » a posté Mme Zakharova sur sa page Facebook. « Ce ne sont pas les destructions qui font peur, mais les conséquences », a-t-elle indiqué tout en estimant qu’un « coup a été porté aux valeurs démocratiques prônées par la société occidentale ». Si pour les dirigeants de ces réseaux, la décision s’était imposée à eux, certains dirigeants européens comme Angela Merkel, avaient qualifié la décision de « problématique » car elle montre combien de fois les plateformes sont puissantes en matière de liberté d’expression.
La bonne décision pour Twitter
Revenant sur la décision du bannissement des réseaux sociaux ce mercredi, Le PDG de Twitter, Jack Dorsey, a indiqué qu’il croit que bloquer Trump « était la bonne décision pour Twitter » a-t-il écrit. « Nous avons été confrontés à une circonstance extraordinaire et intenable, nous obligeant à concentrer toutes nos actions sur la sécurité publique. Les dommages causés hors ligne par les discours en ligne sont manifestement réels, et c’est ce qui motive avant tout notre politique, » a-t-il posté.



