Lors de la certification de l’élection de Joe Biden en tant que 46e président des Etats-Unis ce mercredi 6 janvier 2021 au congrès américain, des partisans du président sortant Donald Trump avaient pris d’assaut le Capitole en bloquant les travaux. Après cet incident dont les images ont indigné l’humanité toute entière, les pro-Trump ont déjà commencé par essuyer les conséquences de leurs actes. Certains ont perdu ou quitté leur emploi à cause de cela.
La police fédérale avait en effet, demandé au public de les aider à identifier les manifestants grâce à des photos issues des réseaux sociaux qui ont été publiés par le département de police du district de Columbia ou par les intéressés eux-mêmes. Un appel qui avait suscité de nombreuses réactions sur la toile. Si la tâche n’avait été facile dans certains cas, d’autres manifestants ont par ailleurs, pu être facilement identifiés à cause du badge qu’ils portaient sur eux.
Un employé d’une société de marketing direct
C’est le cas d’un employé d’une société de marketing direct du Maryland, Navistar qui a été licencié pour avoir été photographié avec son badge au capitole. « Bien que nous soutenions le droit de tous les employés à l’exercice pacifique et légal de la liberté d’expression, tout employé démontrant une conduite dangereuse qui met en danger la santé et la sécurité d’autrui n’aura plus d’opportunité d’emploi avec Navistar Direct Marketing », a déclaré l’entreprise dans un communiqué.
Une employée d’une agence immobilière
D’autres manifestants en ont également fait les frais de leurs actes. A Chicago, une employée d’une agence immobilière, Libby Andrews a également été limogée. Elle serait pourtant venue en tant que manifestante pacifiste. « Je suis une femme de 56 ans, petite. Je n’étais pas là pour causer des ennuis. J’étais là pour soutenir mon président, » a-t-elle déclaré.
Un porte parole d’un cabinet d’avocat
En Pennsylvanie, un professeur adjoint au Saint Vincent College de Latrobe, Rick Saccone, qui a également participé aux manifestations a été contraint à la démission après que son collège ait examiné une vidéo qu’il a publiée sur sa page Facebook. « À la suite de cette enquête, le Dr Saccone a soumis et nous avons accepté sa lettre de démission, avec effet immédiat », a indiqué l’établissement dans un communiqué. De même au Texas, le cabinet d’avocats Goosehead Insurance a licencié un porte-parole, Paul Davis, après qu’il ait affirmé lui-même sur les réseaux sociaux avoir pris part à la manifestation
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