Alors qu’il s’apprêtait à quitter la Maison Blanche, l’ex-président américain Barack Obama avait prévu le recrutement dans l’armée américaine des transgenres. Prévu pour démarrer le 1er juillet 2017, l’échéance des recrutements avait été reportée au 1er janvier 2018 par le président républicain Donald Trump lorsqu’il était venu au pouvoir. Le président était totalement revenu sur la décision plus tard.
Trump avait alors évoqué « le fardeau des coûts médicaux énormes » et des « perturbations ». L’affaire avait déclenché une guerre juridique jusqu’à atteindre la cour suprême qui a fini par autoriser l’administration Trump en avril 2019, à contraintes les transgenres à servir en fonction du genre qui leur a été donné à la naissance. Les personnes qui avaient besoin d’un traitement hormonal ou de chirurgie de réassignation sexuelle ne pouvaient alors plus s’enrôler.
Servir sans aucune contrainte
Une fois à la Maison blanche en tant que président, l’ancien vice-président des Etats-Unis, est revenu ce lundi 25 janvier 2021 sur la décision de son prédécesseur. D’après un communiqué de la Maison Blanche, le président américain Joe Biden a signé un décret selon lequel « tous les Américains aptes à servir dans les forces armées des États-Unis devraient pouvoir le faire » sans aucune contrainte. Le décret a été signé en présence du ministre de la Défense Lloyd Austin et du chef d’état-major, le général Mark Milley.
C’est ce qui est Juste
« Le président Biden considère que l’identité sexuelle ne devrait pas être un obstacle au service dans l’armée et que la force de l’Amérique réside dans sa diversité », ajoute la présidence. « Permettre à tous les Américains aptes à servir leur pays sous l’uniforme est meilleur pour l’armée et meilleur pour notre pays parce qu’une force inclusive est une force plus efficace », a poursuivi le communiqué indiquant que c’est ce qui est juste.
D’après le département de défense américain, le nombre des personnes qui s’identifient comme des transgenres qui servent dans les forces armées est évalué à 9000. Parmi ceux environ mille ont indiqué avoir changé de sexe ou vouloir le faire.