Les députés de l’Union progressiste (UP), l’un des blocs de la mouvance présidentielle, ont tenu une conférence de presse dans l’après-midi de ce jeudi 11 février 2021 au siège du parti à Gbégamey. Une sortie médiatique qui vient en réponse à celle du parti Les Démocrates animée hier mercredi 10 février. Selon le groupe parlement UP, la donne désormais sera une réponse du berger à la bergère. Car, ils informent qu’à chaque fois que le parti de l’opposition Les Démocrates va faire une sortie, il y aura une réponse.
Selon la députée Sèdami Médégan Fagla, ce parti de l’opposition communique à outrance, intimide et tente d’embrouiller les Béninois sur l’esprit des réformes. Et il est important que les députés sortent pour rétablir la vérité. Et sur la question de parrainage, les députés UP sont unanimes sur le fait que le parti « Les Démocrates » a refusé délibérément de faire parrainer son duo. Le député Gérard Gbénonchi a fait savoir que sur instruction, qu’il a joint au téléphone le président de ce parti de l’opposition Eric Houndété pour lui dire de venir chercher le parrainage. «Parrainage ! Nous n’en avons pas besoin, et les élections auront lieu sans le parrainage », a répondu Eric Houndété. Gérard Gbénonchi relève aussi qu’aucun élu UP n’a été menacé de mort concernant le parrainage des opposants. Au contraire, à en croire Orden Alladatin, ni Reckya Madoudou, candidate au poste de président ni Patrice Djivo, candidat au poste de vice-président (tous deux forment le duo présidentiel du parti Les Démocrates) n’ont contacté les élus de l’Union progressiste.
Pour le reste, le député Gildas Agonkan a précisé que les élus UP ont parrainé qui ils veulent en leur âme et conscience. Sur la question de la fin de mandat de Patrice Talon, le député Orden Alladatin renseigne que dans la constitution modifiée, il a été inscrit que le président de la République reste en exercice jusqu’à la prestation de serment du président élu en 2021. Il rappelle que la prestation de serment telle que prévue dans la constitution du 11 décembre 1990, a eu des glissements sans que la loi fondamentale n’en fasse cas. Maintenant que le constituant dérivé a insisté sur la question de prestation de serment, il s’étonne d’entendre des agrégés de droit dire qu’il ne faut pas appliquer la loi parce qu’elle est mauvaise. En conclusion, le groupe parlementaire UP estime que l’ancien président Boni Yayi n’a jamais voulu que le parti Les Démocrates aille à l’élection présidentielle d’avril prochain. Pour ces députés, Boni Yayi vend de la peur pour créer le chaos.
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