Donald Trump : l’un de ses avocats l’avait poursuivi l’année dernière

Mardi dernier débutait le second procès en destitution de Donald Trump. Un premier jour de procès qui, à en juger par les indiscrétions dans la presse, ne se serait pas très bien passé pour l’ancien président. Son collège d’avocats mené par l’ancien procureur Castor et l’avocat Schoen, avait fait au capitole une prestation très peu appréciée. Une prestation que le camp Trump avait qualifié de terne et sans grand intérêt ; par opposition à la présentation passionnée et émouvante de l’accusation démocrate.

Mais ce début laborieux de la défense, pouvait s’expliquer, selon des observateurs, par le fait que le cabinet dont fait partie Bruce L. Castor Jr. n’est pas très habitué à défendre la cause républicaine et que pis, il avait lui même poursuivi M. Trump l’année dernière.

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Des avocats par défaut ?

L’année dernière, l’avocat de Philadelphie Michael T. van der Veen a intenté une action en justice contre le président de l’époque, Donald Trump, l’accusant d’avoir affirmé à plusieurs reprises et sans « aucunes preuves » que le vote par correspondance était un lit de fraudes. Des propos que l’avocat a dénoncés comme une campagne des républicains de l’Etat de Pennsylvanie pour « intimider injustement et illégalement les électeurs ». Une action qui n’avait pas abouti.

Mais en décembre le cabinet d’avocat fondé par Michael T. van der Veen  et William J. Brennan recrutait Bruce L. Castor Jr. l’ancien procureur du district du comté de Montgomery. Et en janvier, Bruce Castor est engagé comme défenseur par M. Trump sur recommandation d’un autre Castor, Stephen, qui a aidé à diriger la défense du président contre sa première destitution en 2019. Stephen R. Castor, est l’enquêteur du Congrès qui a ardemment œuvré pour Trump lors de ‘’l’UkraineGate’’. Du coup, Van der Veen, se retrouve à cause de Castor dans le collège juridique chargé de défendre le président qu’il avait, il y a quelques mois, poursuivi.

Mardi, alors que débutait le procès, le cabinet avait confié à la presse américaine que leur décision de rejoindre la défense de Trump n’avait rien à voir avec « la partisannerie ou leurs opinions personnelles sur l’ancien président ». Pour Michael T. van der Veen, Trump était un client comme tout autre et méritait à cet égard la meilleure représentation possible. Mais selon des observateurs, le choix de Trump sur  Castor et Schoen aurait été surtout guidé par la nécessité. De nombreux autres ténors du barreau voulant éviter de jouer leur réputation avec ce procès.

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