Accusé par la nommée Adji Sarr, une masseuse d’un institut de beauté, de viol et menaces de mort, le député sénégalais et président du parti Pastef, Ousmane Sonko avait refusé ce dimanche de répondre à la convocation des éléments enquêteurs de la Section de recherches. Le député a mis en avant son immunité parlementaire, en refusant de répondre à la convocation. Il a invité les éléments de la gendarmerie à suivre la procédure normale qui consiste à lever son immunité à l’Assemblée nationale.
Ce lundi matin, des centaines de partisans de l’élu étaient descendus à son domicile dans l’intention d’empêcher son arrestation forcée par la police. Ils considèrent la poursuite de leur leader comme un coup politique. Toutefois, la police n’a pas tardé avant d’intervenir. Elle a dispersé le rassemblement à coup de gaz lacrymogène, ce qui a réchauffé les esprits. Sur le bien-fondé de cette intervention des forces de l’ordre, le commandant qui dirige l’opération a indiqué qu’ils n’étaient pas venus arrêter le député, mais plutôt venus pour disperser le rassemblement qui n’est pas autorisé.
Plusieurs arrestations
« Nous ne sommes pas venus chercher Ousmanbe Sonko. C’est juste le rassemblement sur la voie publique qui est interdit », a déclaré le commandant au micro des journalistes. Les manifestations se poursuivent au domicile de Ousmanbe Sonko sis à la cité KEUR Gorgui. Plusieurs manifestants ont été interpellés.
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