Princesse de Dubaï séquestrée : L’ONU demande des preuves de vie

Agée de 35 ans, la fille de Mohammed ben Rached al-Maktoum, dirigeant de l’émirat de Dubaï et Premier ministre des Émirats arabes unis, a été séquestrée par son père depuis 2018 alors qu’elle tentait de fuir la cité-État du Golfe à bord d’un bateau. Dans des vidéos transmises par ses proches et diffusées dans des médias britanniques, la princesse a dit être prise en ‘’otage’’ dans une « villa transformée en prison » avec des fenêtres condamnées et surveillée par des policiers. Ses proches ont indiqué n’avoir plus de nouvelles d’elle depuis un moment.

Ce mercredi, le chef de la diplomatie britannique, Dominic Raab a déclaré sur Sky News avoir demandé des preuves de vie de la trentenaire. « Les gens voudraient […] la voir en vie et en bonne santé, […] et nous serions certainement heureux de cela, » a-t-il confié. Le Premier ministre britannique, Boris Johnson avait également déclaré face à des journalistes être préoccupé par l’affaire et indiquant toutefois que « la Commission des Nations Unies sur les droits de l’homme se penche là-dessus et ce que nous allons faire, c’est attendre de voir comment ils avancent ».

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Une question prioritaire 

Ainsi, l’ors d’un point de presse ce vendredi 19 février une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme, Liz Throssell, a indiqué que le cas de la princesse Latifa avait été soulevé jeudi auprès de la mission permanente des Émirats à Genève. « Nous avons fait part de nos préoccupations concernant la situation, à la lumière des vidéos inquiétantes qui ont fait surface cette semaine. Nous avons demandé plus d’informations et de précisions sur la situation actuelle [de la princesse Latifa] », a-t-elle déclaré et insistant sur le fait que « nous avons demandé une preuve de vie ».

Par ailleurs, Liz Throssell a martelé qu’étant donné les « graves inquiétudes » concernant le sort de la princesse, ils ont « demandé que le gouvernement fasse de sa réponse une question prioritaire ».

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