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Procès de Trump : l’ex-président serait frustré par la prestation de ses avocats

Ce Mardi,  au Capitole débutait le second procès en destitution de l’ancien président Donald Trump. Un procès historique qui avait vu des témoignages poignants et des plaidoyers emportés de la part de l’accusation. Une accusation composée essentiellement de représentants démocrates du Congrès. L’intervention du procureur Raskin notamment, qui avait fini à fondre en larme alors qu’il présentait le chef des accusations, avait achevé de donner le ton des débats.

Cependant, alors que Trump et sa famille s’attendaient à voir une défense tout aussi passionnée, les avocats de l’ancien Président ont préféré ce mardi jouer la carte de la technicité, s’évertuant à révéler d’éventuels vices de forme de la procédure engagée. Une stratégie très peu appréciée par le camp Trump et bien évidemment par l’ancien président, selon des proches de Donald Trump.

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Trump mécontent de ses avocats

Le procès en cours devrait essentiellement décider si l’ancien président Donald J. Trump est coupable d’avoir incité à l’action la foule ‘’meurtrière’’ de ses partisans, lorsqu’elle a pris d’assaut le Capitole le 6 janvier dernier. Au cours de l’émeute quatre personnes avaient perdu la vie et, plusieurs dizaines d’autres blessées. Et d’entrée de jeu ce mardi, les membres de la chambre des Représentants avaient su adroitement jouer sur l’émotion de l’audience en présentant des vidéos de l’émeute.

Le ton était donné, et le camp Trump attendait de son collège d’avocats, l’ancien procureur de Pennsylvanie, Bruce Castor et de David Schoen avocat, qu’il se mette au diapason. Mais le représentant Castor avait selon des proches du président, fait une présentation terne de sa défense avec des arguments techniques jugés arides, sur la constitutionnalité de la procédure. Et cela le président ne l’aurait pas apprécié.

Selon Mr Castor, les propos du candidat Trump lors du rassemblement du 6 janvier constituaient une liberté d’expression semblable au langage politique typique et n’incitaient guère à la violence. Pour les avocats de l’ancien président, la procédure engagée ne serait qu’une autre attaque partisane motivée par une certaine « haine » ; et qui créera un précédent de représailles politiques à mesure que le pouvoir changera à chaque élection.

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