En 2014, l’ancien président américain Barack Obama déclarait devant les journalistes : « je suis ici pour annoncer que nous construisons Iron Man. » Il s’agit en effet, d’un projet sur lequel les Etats-Unis travaillaient déjà bien avant l’annonce du président. Il sera question d’un homme doté d’un super pouvoir avec une combinaison de protection le rendant presque invincible au combat comme Captain America ayant subi des modifications biologiques. Ce projet est devenu plus intéressant avec l’actuelle course à l’armement ou chaque pays veut se révéler comme une véritable puissance militaire.
Tout comme les Etats-Unis qui n’ont pas abandonné le projet de l’amélioration des compétences de leurs soldats, la Chine se serait également lancé dans la dance en voulant créer sa version militaire de Captain America. Elle serait allée jusqu’à mener des tests sur des membres de l’Armée populaire de libération dans l’intention de développer des soldats qui grâce à des modifications biologiques auront des capacités améliorées. « Il n’y a pas de limites éthiques à la poursuite du pouvoir par Pékin », avait affirmé l’année dernière dans le Wall Street Journal l’ancien directeur américain du renseignement national (DNI), John Ratcliffe.
Des soldats augmentés d’ici 5 ans
Dans un autre article paru en 2019 deux universitaires américains avaient indiqué que l’armée chinoise « explorait activement » des techniques comme l’édition de gènes, les exosquelettes et la collaboration homme-machine. Les chercheurs avaient basé leur rapport sur les commentaires des stratèges militaires chinois. Par ailleurs pleins d’autres écrits ont pointé la Chine du doigt contre ces recherches qui violent les normes éthiques, ce que Pékin a tout de même réfuté.
Pour Emmanuel Goffi, directeur de l’Observatoire éthique et intelligence artificielle à l’Institut Sapiens, qui implique aussi la France dans cette course au « soldat augmenté, » d’ici quatre à cinq ans, des pays réaliseront le projet. « Dans quatre à cinq ans, je fais le pari qu’il y aura du Spiderman, il y aura des modifications génétiques, puisque le comité lui-même s’est dit qu’il ne fallait pas s’interdire de réfléchir à ça, » a-t-il expliqué.


