TikTok : des associations en Europe attaquent le réseau social

TikTok, propriété de la société chinoise ByteDance, connait un succès certain auprès de la couche juvénile. L’objet même de l’application, le partage de vidéos, et la présentation appropriée de ses fonctionnalités, ont fait de l’application une véritable star auprès des jeunes et des moins jeunes. Seulement aux USA, l’application à cause de sa propriété chinoise et de sa popularité auprès des enfants, a attiré l’attention de responsables américains préoccupés par les risques pour la sécurité nationale. L’application est en période de probation avant une suspension définitive.

Cette fois, c’est un ensemble de groupe de consommateurs européens qui a porté plainte devant les instances de régulation de l’Union, accusant l’application d’avoir violé les lois sur la consommation du bloc et de ne pas avoir protégé les enfants contre la publicité agressive et le contenu inapproprié.

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Après les USA, l’Union Européenne

En 2019, TikTok a dû payer une amende de 5,7 millions de dollars à la FTC ( Federal Trade Commission) pour avoir collecté des informations personnelles auprès d’enfants de moins de 13 ans, une violation de la loi fédérale américaine sur la protection de la vie privée en ligne des enfants. Depuis, l’application a réorganisé sa plateforme avec un mode restreint pour les jeunes utilisateurs. Bien avant, TikTok avait dû répondre du fait, qu’elle utilisait les données recueillies auprès des utilisateurs, comme leur emplacement, le contenu de leurs messages et les vidéos qu’ils regardent, pour déterminer les nouvelles vidéos à leur présenter et pour mieux cibler la publicité.

Des faits et des sanctions qui ont certainement amené les utilisateurs européens à se pencher eux aussi sur les services offerts par l’application au sein de l’union européenne. Et ce Mardi, plusieurs associations de consommateurs européens, réunis au sein du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) déposaient  auprès de la première instance de l’Union, un ensemble de plaintes.

Selon le BEUC, les conditions de service de TikTok seraient « ambigus » et ses termes de copyright « injustes ». Injuste, parce que ce copyright donnerait à TikTok un « droit irrévocable d’utiliser, de distribuer et de reproduire les vidéos publiées par les utilisateurs » et ce, « sans rémunération ». En outre, selon la plainte, TikTok ne parviendrait pas à « protéger les enfants et les adolescents de la publicité cachée et du contenu potentiellement dangereux sur sa plate-forme ». Des revendications que TikTok a dit prendre très au sérieux.

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