Deux années après son assassinat au consulat d’Arabie-Saoudite en Turquie, l’affaire du journaliste Jamal Khashoggi continue de faire la une de la presse internationale. En effet, ce dossier avait créé des frictions entre les Nations Unies et Awwad Alawwad, chef de la commission des droits de l’homme d’Arabie Saoudite.
« Je n’aurais jamais voulu nuire à une personne nommée par l’ONU »
Au cours du mois de janvier 2020, à l’occasion d’une réunion à Genève, il avait à deux reprises, menacé de « prendre soin » de la rapporteuse de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires sommaires et arbitraires, Agnès Callamard, si l’organisation ne faisait pas preuve de retenue sur ce dossier. Ces propos intervenaient après l’enquête de cette dernière sur l’assassinat du journaliste saoudien. L’information a été donnée par le média britannique, The Guardian. Cependant, elle a été démentie par le principal intéressé. Sur Twitter, il a laissé voir : « Bien que je ne me souvienne pas des conversations exactes, je n’aurais jamais voulu nuire à une personne nommée par l’ONU, ou à qui que ce soit d’ailleurs » ajoutant qu’il rejette « cette suggestion dans les termes les plus forts ».
Visiblement peiné, il a déploré la mauvaise interprétation qui a été faite de ses propos. Il s’est ainsi dit « découragé par le fait que tout ce qu’[il ait] dit puisse être interprété comme une menace ». Notons que dans une interview accordée au média britannique Agnès Callamard avait confié que les propos de l’ancien ministre saoudien étaient considérés comme une « menace de mort » par ses collègues de l’ONU.
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