Il y a quelques jours, le vaccin contre le coronavirus de la société pharmaceutique anglo-suédoise AstraZeneca et de l’Université britannique d’Oxford changeait son nom pour ‘’Vaxzevria’’. Si aucune raison officielle n’a été donnée pour le changement de nom, il n’avait pas fallu long pour faire dire à certains observateurs que cela répondait à une offensive de communication de la société pharmaceutique pour faire oublier la récente crise qu’a traversé le vaccin.
Une crise qui avait vu le vaccin AstraZeneca être lié à des cas de thromboses, avec au moins une douzaine de pays en Europe suspendant son utilisation. Mais même alors que l’Agence européenne des médicaments (EMA) a autorisé sa réutilisation affirmant que le vaccin est « sûr et efficace » contre le COVID-19 ; elle a également accusé réception de documentations de cas « très rares » de coagulation sang pouvant être associés à une thrombose. Ce Lundi, le décès à Toulouse d’une femme ayant succombé à une thrombose après administration du vaccin pourrait, en France relancer le débat sur la pertinence du ‘’Vaxzevria’’.
Un cas à l’étude…
C’est la presse locale toulousaine qui la première a révélé l’information. La femme, une assistante sociale âgée de 38 ans, avait reçu sa première dose le 15 Mars dernier, le jour même où les autorités du pays suspendaient l’administration du vaccin. Selon les informations recueillies, la femme ne « souffrait d’aucuns problèmes de santé particuliers ». Pourtant quelques jours seulement après sa vaccination, la femme avait développé des complications qui avaient rapidement conduit à une hospitalisation, un coma et son décès 14 jours plus tard.
Un cas gênant pour les autorités médicales françaises qui avait décidé de faire confiance aux conclusions de l’EMA et avaient autorisé l’administration du vaccin sur le territoire. Le Premier ministre français lui-même Jean Castex, avait accepté, pour donner le top et montrer l’exemple, de recevoir une dose du vaccin le vendredi 19 mars dernier. Les circonstances du décès de cette toulousaine font actuellement l’objet de profondes investigations de la part des autorités sanitaires ; et les conclusions publiées incessamment pour certainement éviter la défiance de l’opinion publique française.
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