Deux mois déjà que l’ancien président américain Donald Trump a été banni de plusieurs plateformes des réseaux sociaux dont Twitter, l’une de ses plateformes préférées. L’accès à ses comptes lui avait été retiré après être accusé d’avoir incité à l’émeute mortelle du Capitole américain le 6 janvier. Donald Trump est également accusé d’avoir rependu des théories du complot, amplifier les mensonges, semer la division et attaquer les adversaires sur ses plateformes dans le cadre de la présidentielle de novembre 2020.
Depuis lors, le 45e président américain a été contraint au silence et ne s’appuie désormais que sur les médias traditionnels. Si beaucoup trouvent ce bannissement comme une grande peine pour M. Trump, l’ancienne attachée de presse de la Maison-Blanche, Kayleigh McEnany, lors d’une intervention vendredi sur Fox News, a indiqué que Trump le trouve maintenant comme « une sorte de libération ». « Il a dit que c’était un peu libérateur de ne pas avoir Twitter. Il avait beaucoup de temps libre. Je pense donc qu’il se débrouille très bien sans les médias sociaux », a-t-elle déclaré.
Une culture d’annulation
Cependant, les utilisateurs des médias sociaux sont sceptiques quant à la déclaration de McEnany, compte tenu de son histoire de mensonge au nom de Trump et de l’amour bien documenté de l’ex-président pour Twitter particulièrement. En effet, ce commentaire de l’ex-attachée de presse de la Maison-Blanche semble être en contradiction avec ses commentaires précédents. « Quelle parodie, cette culture d’annulation, cette racine de quelqu’un hors de la place publique », avait-elle commenté, affirmant que les interdictions ne visaient pas à arrêter la violence, mais « à arrêter Trump ».
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