En Chine, un tribunal estime que l’homosexualité peut être assimilée à des troubles mentaux. Cette décision de Justice est intervenue suite une action qui avait été intentée par une jeune femme du nom de Ou Jiayong plus connue sous l’appellation de Xixi. Cette dernière s’insurgeait en effet contre les écrits qu’elle avait découverts dans un manuel de psychologie quelques mois plus tôt alors qu’elle était encore étudiante à l’Université d’agriculture de Chine du Sud à Guangzhou, dans la province du Guangdong.
« Troubles psychosexuels courants… »
Le livre décrivait notamment l’homosexualité comme un trouble mental. Comme ce manuel, beaucoup d’autres livres en Chine, classaient les personnes ayant ces préférences sexuelles dans la catégorie des «troubles psychosexuels courants» avec le travestissement et le fétichisme. Mais à une certaine période, la vision par rapport à ce phénomène avait semblé changer dans le monde et en Chine. La puissance asiatique avait dépénalisé l’homosexualité en 1997 suite à l’option de l’OMS de déclassifier l’homosexualité en tant que trouble mental.
Une décision intervenue en appel
La Chine avait également emprunté cette voie. Rappelons qu’une première décision de la justice chinoise à ce sujet est intervenue au cours de l’année dernière. Elle indiquait que les opinions opposées de Xixi et de l’éditeur étaient dues à des divergences d’opinions au lieu d’être une erreur factuelle. La nouvelle est ainsi le résultat d’un appel qu’avait interjeté la jeune femme qui n’était pas satisfaite de l’issue de la première plainte qu’elle a déposée.
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