Le parti de l’opposition Les Démocrates ne démord pas en ce qui concerne ses exigences dans le cadre de la tenue d’une élection présidentielle apaisée, transparente et inclusive. Et plus le 11 avril 2021 date du premier tour approche, plus les exigences de ce parti d’opposition se renforcent au point où, au niveau de la mouvance, on parle d’exagération. C’est le député Gérard Gbénonchi qui s’est prononcé sur Frisson radio ce jeudi 12 mars 2021.
Reçu dans le journal de cette radio dans la soirée, le député de la 11ème circonscription électorale, Gérard Gbénonchi a d’abord estimé « qu’il n’y a pas de crise au Bénin ». Ce qui contraste avec la sortie vice-président chargé de coordonner la 8ème circonscription électorale du parti Les Démocrates, Alassane Tigri de ce mercredi 11 mars. A l’occasion, il a estimé que pour résoudre la crise qui secoue le Bénin, il urge de convoquer au plus vite un dialogue afin d’apaiser la tension. Mais, sur le principe du dialogue, le député élu sur la liste de l’Union Progressiste semble s’accorder avec Alassane Tigri. « Nous sommes disposés au dialogue », déclare-t-il. Toutefois, il trouve que les opposants « exagèrent ».
Etre raisonnable
Pour lui, «qu’ils n’aillent pas demander qu’on remette tout à plat ». Il invite les opposants à être raisonnable. Cela va permettre à la mouvance de faire aussi des pas vers une éventuelle conciliation. Pour rappel, le parti Les Démocrates exige l’application des ordonnances de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) en abrogeant certaines lois comme celles portant révision de la Constitution du 11 décembre 1990, Code électoral et celle du système partisan. De même, les démocrates exigent que le mandat de Patrice Talon prenne fin le 5 avril prochain à minuit.
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