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France : l’ambassade de Chine furieuse contre un chercheur et les médias

Un entretien que l’ambassade de Chine en France n’a pas du tout apprécié. En effet, sur Twitter, le compte officiel de cet organe chinois a insulté le chercheur Antoine Bondaz de « petite frappe » après que ce dernier ait été longuement interrogé, au sujet de la relation entre le pouvoir chinois et l’île de Taïwan.

« Petite frappe », « hyène folle », « troll idéologique », l’ambassade de Chine à Paris a totalement craqué au sujet de ce spécialiste de la Chine. Chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), ce dernier a effectivement décidé de pointer du doigt les pressions exercées par l’exécutif chinois sur les parlementaires, élus et politiques français souhaitant se rendre à Taïwan.

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L’ambassade chinoise interpelle violemment un chercheur

Pour beaucoup, il s’agit là d’un dérapage inexplicable. Pour autant, l’ambassade explique être restée dans les clous de la démocratie. Pour se justifier, celle-ci a expliqué que la politique, la diplomatie, c’était avant toute chose, défendre ses intérêts. De quoi agacer Antoine Bondaz, pour qui la Chine jouit d’un sentiment d’impunité.

La Chine, un sentiment d’impunité ?

Ce n’est pas la première fois que l’ambassade de Chine en France fait parler d’elle. Plusieurs fois, Lu Shaye, ambassadeur, est monté au créneau afin de pointer du doigt les envies et projets de parlementaires, de se rendre sur cette île perçue par Pékin comme étant l’une de ses provinces. D’ailleurs, la Chine se réserve le droit d’intervenir sur place, si l’île venait à déclarer son indépendance.

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