France : un policier passe un sale quart d’heure lors d’une opération

 C’est un contrôle policier qui aurait pu virer au drame. Preuve de la gravité de ce qui s’est passé, les personnes interpellées, devront répondre à plusieurs chefs d’accusation. Il s’agit de mise en danger de la vie d’autrui, refus d’obtempérer, rébellion, dégradations et dégâts aux domaines publics, violences sur personne dépositaire de l’autorité publique avec arme par destination, recel de vol en  réunion. Tout a commencé dans la nuit du mercredi dernier aux environs de 22h45 minutes dans la commune de Perreux-sur-Marne en région Ile-de-France. Les agents de la brigade de nuit de Nogent-sur-Marne, intiment l’ordre à un fourgon de s’arrêter afin qu’ils procèdent à un contrôle policier.

Un policier traîner sur plusieurs mètres

Le conducteur de la camionnette obtempère  et laisse les policiers s’approcher pour faire leur travail. L’un des agents, voyant la fenêtre de la camionnette ouverte, passe sa main dans l’habitacle. C’est alors que le chauffeur du fourgon démarre brusquement. Le policier est traîné sur plusieurs mètres. L’homme au volant, a pris « des rues à contresens et a franchi plusieurs feux rouges sans s’arrêter. Il a également percuté des véhicules en stationnement… » informe une source proche de l’enquête.

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Après être passé par Fontenay-sous-Bois, Rosny-sous-Bois et Neuilly-Plaisance, le conducteur de la camionnette est retourné à Perreux-sur-Marne, endommageant au passage un panneau de stationnement. Les deux occupants du fourgon ont ensuite pris la poudre d’escampette à pied. Mais ils seront rattrapés dans leur course par les agents de la brigade de nuit et leurs confrères de la Brigade anticriminalité (BAC). Interpellés, le passager de 28 ans et le conducteur de 20 ans pourraient comparaître ce lundi 08 mars devant le tribunal correctionnel de Créteil

« Le comportement (du conducteur) a été particulièrement dangereux« 

A bord de la camionnette, les policiers ont trouvé une moto grosse cylindrée, subtilisée dans la commune. Les investigations ont même permis de se rendre compte que le fourgon même a été volé. « Ils avaient installé des plaques d’immatriculation d’un véhicule du même modèle pour passer inaperçu, mais le numéro de série ne correspondait pas » a fait savoir la même source policière. « Le comportement (du conducteur) a été particulièrement dangereux, sans parler du fait qu’un policier aurait pu perdre la vie », apprécie-t-il, par ailleurs.

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