Iran : arrêté depuis 10 mois, un français inculpé pour espionnage

Les relations ne sont pas au beau fixe entre Téhéran et Washington. La nouvelle administration Biden et les autorités iraniennes ont du mal à se mettre d’accord sur la marche à tenir pour permettre la normalisation de leurs relations. Une relation mise à mal par les sanctions unilatérales imposées par l’administration Trump depuis 2018. Et lorsque la diplomatie semble dans l’impasse, la République Islamique, selon des observateurs, est coutumière de pressions ou d’arrestations de ressortissants occidentaux. Un fait qu’avaient toujours rejeté les autorités iraniennes.

Le fait était cependant, qu’en mars de l’année dernière, l’arrestation en Iran d’un professeur français avait permis à Téhéran de récupérer un ingénieur arrêté en France pour avoir violé les sanctions américaines. Cette fois encore, un touriste français détenu depuis Mai 2020, était inculpé ce dimanche pour espionnage.

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Benjamin Brière risque la peine de mort

En février, les autorités françaises avaient confirmé la détention en Iran du français, Benjamin Brière, 35 ans, détenu à la prison de Vakilabad à Mechhed une ville dans le nord-est de l’Iran depuis l’année dernière. Selon les autorités, le français, un touriste, avait été arrêté parce qu’il avait fait voler son « Hélicam », une sorte de drone de photographie, dans le désert près de la frontière Turkménistan et de l’Iran, une zone « restreinte ».

Mais c’est seulement ce dimanche que le français âgé de 35ans selon la presse française, était « inculpé de deux chefs d’accusation d’espionnage et de propagande contre la République islamique ». Le chef d’accusation de propagande islamique ayant été déduit selon la presse, par le fait que le français avait laissé entendre sur les réseaux sociaux que « l’hijab était obligatoire en Iran, mais pas dans les autres pays islamique ».

Des inculpations majeures en Iran, pour lesquelles le français risquait sinon la peine de mort, pour le moins une dizaine d’années d’emprisonnement. Pour le moment en tous cas, le prisonnier selon son avocat qui avait fait, en ce sens des confidences à la presse, était en « bonne sante » et était autorisé à voir son avocat et à recevoir les visites régulières des autorités consulaires françaises.

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