Une demande de l'OMS qui fait l'effet d'une bombe. En effet, pas moins de quatorze pays, dont les États-Unis, ont fait état mardi dernier, de leurs préoccupations quant à l'origine réelle de la pandémie de covid-19. Selon ces derniers, Pékin ne fournirait pas un accès total et complet à ses données médicales.
De fait, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l'OMS, a appelé à ce qu'une enquête soit ouverte afin d'étudier la question et l'hypothèse d'une fuite du virus d'un laboratoire chinois. En effet, de plus en plus de voix s'élèvent afin que Pékin partage l'ensemble de données enregistrées liées au coronavirus.
L'OMS appelle à une enquête sur l'origine de la covid-19
Pour autant, les experts de l'OMS envoyés en Chine du 14 janvier au 9 février ont rendu un rapport dans lequel ils expliquaient que l'hypothèse d'une fuite d'un laboratoire semblait hautement improbable. Un point défendu par la Chine alors que les États-Unis eux, notamment sous l'ère Trump, ont appuyé cette théorie.
La Chine, sous pression maximale
Selon une déclaration signée par le Royaume-Uni, Israël, le Canada, le Japon, l’Australie, le Danemark ou encore la Norvège, il est primordial que des experts indépendants puissent avoir accès à l'ensemble des données. D'autres, comme Pékin estiment qu'un animal intermédiaire pourrait être responsable de la pandémie, de même que de la viande surgelée. Les thèses et les études autour des origines de la covid-19 risquent donc de durer encore longtemps.