Le gouvernement béninois à travers son porte-parole a répondu aux accusations portées contre l’exécutif par le juge Batamoussi Essowè. En effet, le magistrat avait déclaré dans les médias que la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme dont il était deuxième accesseur de la commission des libertés recevait d’énormes pressions du gouvernement. Propos démentis par le ministre de la communication et de la poste. Cette pression a-t-il dit s’est accentuée à l’occasion de l’arrestation de Reckya Madougou, du parti « Les Démocrates ».
Toutes les décisions prises par la Criet dans l’affaire Reckya ont été sous pression, avait indiqué le magistrat. Cependant, l’acte posé par le juge n’est pas une démission mais plutôt une désertion, nuance Alain Orounla. Ce qui lui fait dire que « le juge Essowè Batamoussi n’est pas crédible. Il est au service d’une cause inavouable« , a-t-il dit. La commission de trois membres dont fait partie le juge démissionnaire est composée de juges de siège inamovibles. Il ne saurait y avoir de pression, avoue le ministre Orounla.
En définitive, Alain Orounla fait savoir que les juges de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme ne subissent aucune pression. « Ces juges jouent pleinement leur rôle en toute indépendance et prennent des décisions en respect de la loi. L’attitude du juge Batamoussi est contraire au code déontologique de la profession de Magistrat. Il recevra sans aucun doute les sanctions appropriées« , prévient le porte-parole du gouvernement.
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