Chloroquine : Didier Raoult se dit certain « qu’on finira par lui donner raison »

Dans les débuts de la crise sanitaire due au Coronavirus, le professeur Didier Raoult avait fait valoir l’hydroxychloroquine, pour traiter le virus. De nombreux pays avaient adopté le médicament pour traiter leurs sujets. Toutefois, en mai 2020, l’OMS avait « suspendu la partie hydroxychloroquine de l’essai clinique de solidarité, le temps que la question de la sécurité soit examinée ». Si jusqu’à aujourd’hui l’OMS n’est pas revenue sur la suspension, le professeur Didier Raoult, auteur de l’essai, reste convaincu que l’hydroxychloroquine permet de « diminuer de 75% le risque de mort » chez les sujets atteint par le virus.

Le professeur tient cette assurance des trois études qui ont été menées et dont les résultats ont été publiés ces deux dernières semaines.  « Une en Iran sur 28.000 malades, celle que nous venons de soumettre sur 11.000 malades, et une autre en Arabie Saoudite sur 5000 malades […] Les résultats sont les mêmes » a déclaré Raoult lors d’un entretien avec BFMTV, affirmant que « l’hydroxychloroquine change le pronostic des gens ».

« C’est juste une question de temps (pour que l’on me donne raison) » s’est rassuré le spécialiste des maladies infectieuses précisant que « toutes les études qui montrent que l’hydroxychloroquine ne marche pas sont liées à des gens qui ont des conflits d’intérêt avec Gilead », le laboratoire américain qui produit le Remdesivir, un médicament anti-Covid.

La plus grosse escroquerie scientifique

Selon le natif de Dakar, ce qui se passe actuellement autour de la crise sanitaire est « la plus grosse escroquerie scientifique qu’il n’ait jamais vu de sa vie ». « La veille du jour où l’OMS a dit que le remdesivir ne marchait pas, la Commission européenne en a acheté pour un milliard. Une semaine après, le directeur général nous a dit que nous pouvions le distribuer et que l’on en aurait autant qu’on le souhaitait », a raconté Didier Raoult qui avait été menacé de suspension par le Conseil national de l’ordre des médecins pour ses essais cliniques qui sont controversés.