Membre fondateur du parti Bloc Républicain (BR), le député Benoît Dègla était l’invité de l’émission « Zone Franche » de Canal 3 Bénin de ce dimanche 18 avril 2021. Au cours de cette émission, il s’est prononcé sur les violences préélectorales enregistrées dans certaines localités du Bénin. Il n’est pas contre le fait de pardonner mais estime qu’il faut faire en sorte que de tels actes ne se reproduisent plus. Et cela passe par la sanction des auteurs.
Benoît Dégla, membre du bureau politique du Bloc Républicain (BR) est d’accord qu’il faut pardonner à un moment donné dans un processus de réconciliation nationale. Mais, «nous devrons faire en sorte pour que plus jamais, les actes vécus aux dernières élections présidentielles ne recommencent ». Il relève que ces violences préélectorales ont été enregistrées dans les communes de Tchaourou, de Savè et de Bantè. «On a l’impression que dans ces communes, ce sont des leaders politiques locaux qui incitent à ces actes déplorables, tentant de compromettre la paix dans ces zones », laisse entendre l’ancien ministre.
Il rappelle qu’au nombre des dégâts matériels occasionnés par ces violences, il y a le saccage du pont de péage et de pesage de Diho à Savè, réalisé à coup de milliards et qui rapporte également des milliards à l’Etat béninois. Et donc, «on ne peut pas ne pas mettre hors d’état de nuire tous ceux qui sont à la base de ces actes ». Alors, «si l’Etat doit accepter leur pardon, il faut que la justice fasse de son côté son travail ». Selon le député Benoît Dégla, «il faut désormais que chaque individu comprenne que tout acte qu’il pose et qui est répréhensible, il faut qu’il en réponde ».
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