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En Inde, une femme déclarée morte se réveille juste avant sa crémation

Alors que le monde fait face à une pandémie, la mort est devenue une préoccupation quotidienne. Ainsi, c’est l’occasion pour certaines craintes irrationnelles de ressurgir, notamment concernant les funérailles. En effet, qui n’a jamais redouté d’être encore vivant au moment de sa mise en bière ou de sa crémation ? Malheureusement, il arrive que des histoires nous parviennent et raniment nos hantises les plus profondes.

Madame Gaikwad, sauvée in extremis des flammes

Le récit de madame Gaikwad, sauvée in extremis des flammes, est de ces histoires qui font froid dans le dos. En effet, tandis que la septuagénaire est gravement atteinte par la Covid-19, sa famille se rend à l’hôpital Silver Jubilee (en Inde). Faute de place, ils sont contraints d’attendre dans leur voiture. C’est alors que Shakuntala Gaikwad perd connaissance. Après de vaines tentatives pour la ramener à la vie, sa famille se résigne. Madame Gaikwad est décédée.

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Le corps de la défunte est rapatrié, les proches sont prévenus et l’entourage prépare ses obsèques. Comme le veut le rituel hindou, pas de plaque funéraire ni de stèle, mais un bûcher. C’est alors que madame Gaikwad se réveille. Choquée devant une telle situation, elle n’a pu retenir ses larmes, croyant que sa famille s’apprêtait à la brûler vivante. Conduite aux urgences, la rescapée a finalement trouvé une place dans un hôpital où elle est maintenant prise en charge.

Cette histoire s’est déroulée en Inde, alors que le contexte sanitaire est critique. Le pays est actuellement l’un des plus touchés par la seconde vague de la Covid-19. Le nombre de décès quotidiens s’élève à plus de 4 000. Une flambée qui s’explique notamment par l’apparition du variant indien, plus contagieux et résistant aux anticorps. Conséquences directes : les lits et l’oxygène viennent à manquer dans les hôpitaux et les crématoriums ne suivent plus. Les Indiens se tournent alors vers les bûchers traditionnels en plein air pour rendre un dernier hommage à leurs proches.

Des réveils post mortem déjà constatés auparavant

Cependant, le cas de madame Gaikwad n’est pas une exception et des réveils post mortem ont déjà pu être constatés auparavant. Récemment encore, cette déconvenue est arrivée à une Argentine âgée de 89 ans. Suite à des douleurs à la poitrine, l’octogénaire a été admise à l’hôpital. Le lendemain, le médecin a prononcé son décès des suites d’une crise cardiaque. Après plusieurs jours et alors que le corps allait être incinéré, sa fille a constaté des signes de vie. Renvoyée à l’hôpital, sa mère a été prise en charge pendant que ses proches étaient prévenus de son retour à la vie.

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D’autres exemples beaucoup plus anciens ont été relatés au travers des siècles, comme celui de Matthew Wall. En 1571, en Angleterre, le jeune homme s’est réveillé pendant ses funérailles, enfermé dans son cercueil. Il est ressorti vivant de l’église et aura deux enfants, avant de mourir vingt-quatre ans plus tard ! Aujourd’hui encore, sa résurrection est célébrée chaque année durant le Old Man’s Day. Toujours en Angleterre, mais un siècle plus tard, c’est au tour de madame Blunden d’être enterrée après s’être intoxiquée avec de l’eau croupie. Après quelques jours, des bruits se sont fait entendre près de sa tombe. Son corps exhumé, des traces de luttes à l’intérieur du couvercle ont été observées. Madame Blunden était encore vivante lors de sa mise en bière. Suite à cette constatation, elle a été de nouveau enterrée, avant que le cercueil ne soit rouvert le lendemain par le juge d’instruction. Ce dernier, en procédant à l’examen, a alors remarqué qu’elle était toujours en vie au moment de sa seconde inhumation.

Comment expliquer les réveils post mortem ?

Toutes ces situations incongrues interrogent. Dès lors, comment expliquer ces réveilspost mortem ? Dans la plupart des affaires constatées, la résurrection survient après une disparition causée par une intoxication médicamenteuse ou une hypothermie. Dans le premier cas, l’activité cérébrale est très diminuée et plonge le patient dans un coma profond. Dans la seconde situation, l’affaiblissement du pouls rend ce dernier difficilement détectable. Dans un cas comme dans l’autre, le ralentissement du système corporel crée une sorte d’hibernation. Sans un examen électrocardiographique réalisé par un médecin, un décès non effectif peut alors être déclaré. Quelques heures plus tard, le corps, en reprenant son fonctionnement normal, peut « revenir à la vie ».

Malheureusement, la mort ressurgit fréquemment quelques minutes voire quelques jours seulement après ce réveil post mortem. En effet, la privation d’oxygène a souvent trop endommagé les tissus, entraînant une défaillance des organes vitaux notamment au niveau du cerveau.

En conclusion

Depuis plusieurs siècles, des histoires de personnes revenues de la mort interrogent. Parfois, notamment suite à une intoxication médicamenteuse ou une hypothermie, des justifications rationnelles permettent de se rassurer. Cependant, d’autres cas plus mystérieux restent pour le moment inexpliqués. De quoi alimenter des légendes pendant encore quelques décennies !

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