L’arrestation du Professeur Joël Aïvo continue de susciter des réactions. La dernière en date est celle de l’Association française de droit constitutionnel (AFDC). Dans un communiqué rendu public hier mardi 04 mai, elle a appelé au respect de tous les droits reconnus à l’universitaire par la loi fondamentale béninoise, avant de réclamer sa libération dans les meilleurs délais.
« Particulièrement inquiète de la situation du Professeur Frédéric Joël Aïvo, l’Association française de droit constitutionnelle (AFDC) en appelle à toutes les institutions béninoises impliquées pour que le Professeur Aïvo bénéficie effectivement de tous les droits et garanties reconnus aux citoyens par la Constitution et souhaite sa libération dans les meilleurs délais » peut-on lire dans le communiqué publié sur la page Facebook de l’organisation.
M « Aïvo a toujours fait de la défense de l’Etat de droit… le marqueur de son engagement universitaire »
Celle-ci a par ailleurs témoigné de l’engagement du constitutionaliste en faveur de la démocratie et de l’Etat de droit. M Aïvo a toujours fait de la défense de l’Etat de droit, du respect des libertés fondamentales des citoyens et de l’adhésion aux valeurs fondatrices de la démocratie, le marqueur de son engagement universitaire, indique l’AFDC.
Rappelons que le candidat recalé du Front pour la Restauration de la Démocratie (FRD) à la présidentielle du 11 avril dernier, a été arrêté dans l’après-midi du15 avril alors qu’il revenait de l’Université d’Abomey Calavi. Auditionné par la Brigade économique et financière, il sera placé en garde à vue puis déposé en prison pour « blanchiment de capitaux et atteinte à la sûreté de l’Etat ». Son procès démarre le 15 juillet prochain.
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