Alors qu’ils étaient initialement poursuivis pour homicide involontaire, la justice argentine a changé la qualification des sept mis en examen dans la mort de Diego Maradona en les accusant d’homicide volontaire. Les sept inculpés pour la mort de la légende du football en novembre dernier, jusque-là inculpés pour homicide involontaire, sont désormais poursuivis pour homicide volontaire et risquent entre 8 et 25 ans de prison, d’après une source judiciaire. Avec ce revirement de situation, l’accusation estime que la mort de Maradona n’est pas le résultat d’une faute professionnelle ou d’une négligence de la part de l’équipe médicale, mais qu’elle n’a rien fait pour empêcher sa mort.
D’après l’un des membres du parquet de San Isidro, le plus important est le changement de l’accusation d’homicide avec préméditation. Ce changement d’accusation est lié à la publication en début mai d’un rapport d’expert, qui a conclu que Maradona avait été « abandonnée à son sort » par son équipe médicale, dont le traitement « inadéquat, déficient et imprudent » a conduit à une lente agonie. « Les signes de danger de mort qu’il présentait ont été ignorés », avaient ajouté les experts.
Des soins entachés de carences et d’irrégularités
Dans l’équipe d’experts, figuraient des médecins légistes qui ont réalisé l’autopsie et des spécialistes de diverses disciplines médicales. Selon eux, les soins infirmiers prodigués à Maradona sont « entachés de carences et irrégularités ». Parmi les sept personnes mises en examen par le parquet de San Isidro se trouvent le neurochirurgien Leopoldo Luque, le principal accusé, la psychiatre Agustina Cosachov, une psychologue, deux infirmières (un homme et une femme) qui se trouvaient au chevet du regretté, ainsi que le superviseur de ces infirmières et un médecin coordonnateur pour l’hospitalisation à domicile.
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