Le gendre du président Muhammadu Buhari, Gimba Yau Kumo, et deux autres personnes sont recherchés par la Commission indépendante des pratiques de corruption et autres infractions connexes (ICPC) pour détournement de 65 millions de dollars du Fonds national pour le logement. Ancien directeur général de la Federal Mortgage Bank of Nigeria, Gimba Yau Kumo qui a épousé en 2016 la deuxième fille de Buhari, Fatima, était dans le viseur de la justice depuis longtemps.
Une déclaration signée par le porte-parole de l’ICIPC, Azuka C. Ogugua a exhorté le public à fournir des informations sur la localisation de M. Kumo et ses co-accusés Tarry Rufus et Bola Ogunsola. « Les personnes dont les photos apparaissent ci-dessus, M. Tarry Rufus, M. Gimba Yau Kumo et M. Bola Ogunsola, sont déclarées RECHERCHÉES par la Commission indépendante des pratiques de corruption et autres infractions connexes (ICPC) en rapport avec des questions limitrophes sur le détournement de fonds nationaux pour le logement et le détournement de la somme de soixante-cinq millions de dollars (65 000 000 $) », a déclaré la commission dans sa note.
La lutte contre la corruption
« Quiconque a des informations utiles sur leur localisation doit se présenter au siège de l’ICIPC à Abuja, à l’un des bureaux d’État de l’ICIPC ou au poste de police le plus proche » a précisé la note disponible sur le site de l’institution. Sur 180 pays, le Nigeria occupe le 149e rang du classement de Transparency International, qui mesure la corruption dans le monde.
Arrivé au pouvoir en 2015, le président Muhammadu Buhari avait promis de faire de la lutte contre la corruption l’une des priorités de sa présidence. Toutefois, le gouvernement fédéral et les élites au pouvoir ont été très souvent critiqués de se servir des agences anti-corruption du pays comme des armes politiques pour cibler leurs opposants.
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