Le Mouvement de défense de la démocratie (M2D) se veut un mouvement qui au Sénégal mène une « lutte à caractère démocratique et pacifique pour la restauration de l’état de droit, le respect des libertés et des valeurs républicaines ». Ce mercredi le mouvement annonçait avoir intenté une action en justice contre l’Etat sénégalais pour la répression du gouvernement de Macky Sall contre les mouvements de protestations de Mars dernier, lors de l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko.
Le M2D dit être « déterminé à rendre justice aux victimes… »
C’est dans un mémorandum de 54 pages que le mouvement a dit les actions prochaines qu’il comptait mener pour protester contre les violences de Mars dernier au Sénégal. « Entre Le 2 février et le 13 mars 2021, notre pays, le Sénégal, a vécu des heures parmi les plus sombres de son histoire. Il a été ébranlé, jusque dans ses profondeurs, par la violente répression exercée par l’État, à laquelle le peuple sénégalais a répondu par une résistance farouche et historique » publiait en substance sur les réseaux sociaux, le coordonnateur du M2D, Cheikh Tidiane Dièye.
Avant de poursuivre ; « 13 jeunes sénégalais sont tombés sous les balles d’autres compatriotes. Près de 600 ont été gravement blessés, mutilés ou éborgnés. Ces jeunes martyrs, partis à la fleur de l’âge, alors qu’ils manifestaient pour défendre leur rêve et l’idée qu’ils se faisaient de la démocratie et de la justice ». Aussi pour que de « tels crimes ne restent pas impunis et ne se reproduisent plus au Sénégal », le M2D a-t-il annoncé vouloir « poursuivre leurs auteurs et leur commanditaire, l’État du Sénégal, devant les juridictions nationales, régionales et internationales ». Selon Cheikh Tidiane Dièye, le M2D ne pouvait souffrir de compromis et était « déterminé à rendre justice aux victimes ».
Il y a quelques jours le 22 Mai dernier, le mouvement avait lancé depuis Bignona, un document qu’il avait appelé le ‘’PACTE DE BIGNONA’’. Un document par lequel le mouvement engageait toutes les composantes de la nation sénégalaise, la classe politique, les leaders d’opinion, les mouvements citoyens et la société civile, à « préserver jalousement, et renforcer jour après jour(…) la qualité de notre vivre-ensemble ».
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