La populaire application de messagerie instantanée, WhatsApp, s’est fait remarquer dès le début de l’année à cause de sa nouvelle politique de confidentialité. Celle-ci avait été décriée par ses utilisateurs à travers le monde, dont plusieurs ont préféré se tourner vers d’autres plateformes concurrentes à savoir Signal, Telegram ou encore Viber.
La suspension peut durer six mois
Même si l’application a plusieurs fois expliqué que les données de ses utilisateurs ne seront pas violées, ces derniers restent toutefois sur leurs gardes. En Argentine, WhatsApp a cependant du mal à faire appliquer ses nouvelles conditions puisque l’Etat s’y oppose. En effet, les autorités argentines ont demandé à l’application de suspendre les modifications de sa nouvelle politique de confidentialité, le temps de mener une enquête sur les véritables intentions de Facebook et de WhatsApp. La suspension peut durer six mois ou tout au moins la durée de l’enquête. Il faut dire que WhatsApp est très utilisé par les citoyens argentins.
L’application pourrait abuser d’une « position dominante »
Selon des données statistiques, 76% de la population possède un smartphone sur lequel WhatsApp est installé. Cela accentue davantage les craintes de l’Etat qui pense que l’application pourrait abuser d’une « position dominante ». Pour rappel, l’Argentine n’est pas le seul pays à adopter de telles mesures à l’encontre de WhatsApp. D’autres pays comme l’Allemagne, le Brésil, l’Inde et les Etats-Unis avaient également pris de telles mesures.
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