Alain Orounla, le nouveau préfet du Littoral suscite la controverse depuis la prise d’un arrêté qui impose le port de casque aux passagers remorqués par les taxis- moto communément appelés « Zémidjans ». Le Parti communiste du Bénin critique cette décision qui contraint également le Zémidjan à ne prendre qu’un client sur sa moto.
Pour la formation politique du 31 décembre 1977, cet arrêté vise tout simplement à « multiplier les tracasseries de la police contre les conducteurs et le rançonnement de la population , notamment contre les conducteurs de taxis-moto qui représentent le seul moyen de transport public au Bénin assujettis déjà aux obligations de plaques, au droit taxi, à la cherté d’essence à la souscription à l’assurance annoncée ».
« Un arrêté de délire »
Le PCB invite le préfet Alain Orounla à abroger purement et simplement cet « arrêté de délire » parce que le « minimum pour les béninois aujourd’hui est d’abord leur quotidien ». Le parti de Philippe Noudjènoumè est persuadé que la décision du préfet n’est que « la suite des politiques visant à semer la terreur et la panique au sein de la population déjà asphyxiée ». La question de sécurité de la vie dans les transports est liée au moyen de transport public viable et sécurisé estime t-il.
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