Une nouvelle découverte de restes humains dans des tombes anonymes sur le site d’un ancien pensionnat en Colombie-Britannique a été faite. La communauté autochtone de Lower Kootenay a confirmé mercredi qu’un radar à pénétration de sol avait révélé 182 restes humains dans des tombes anonymes sur le site de l’ancien pensionnat St. Eugene’s Mission à Cranbrook, en Colombie-Britannique. La communauté a déclaré que certains des restes ont été enterrés dans des tombes peu profondes à seulement trois et quatre pieds de profondeur.
Elle a estimé que les restes proviennent des communautés membres de la nation Ktunaxa, des Premières nations voisines et de la communauté de ʔaq̓am. Tous les enfants vivant dans la région, âgées de 7 à 15 ans avaient été mandatés par la loi pour fréquenter l’école où le groupe a déclaré que beaucoup « ont reçu un traitement cruel et parfois mortel ». Il estime qu’environ 100 membres de la communauté de Lower Kootenay ont fréquenté le pensionnat St. Eugene’s Mission.Des milliers d’enfants ont fréquenté l’école. Le Centre d’histoire et de dialogue des pensionnats indiens indique qu’il y a eu des épidémies récurrentes de grippe, d’oreillons, de rougeole, de varicelle et de tuberculose à l’école.
Près de 1000 autres découvertes
La Commission de vérité et réconciliation a rapporté que le gouvernement canadien était responsable du financement de l’école, qui a été gérée et exploitée par l’Église catholique de 1890 à 1970. La perquisition des terrains autour et à proximité de l’ancienne école a eu lieu en 2020. La découverte fait suite à la découverte des restes estimés de 215 personnes sur le site d’un ancien pensionnat indien à Kamloops et d’environ 751 tombes non marquées sur le site du pensionnat indien de Marieval en Saskatchewan.
L’Eglise doit demander pardon
La semaine dernière le Premier ministre canadien Justin Trudeau avait invité le Pape François à descendre sur le sol canadien pour présenter les excuses de l’Eglise. Toutefois, le souverain pontife avait exprimé sa douleur face aux découvertes, à la suite d’un Angélus au Vatican sans présenter des excuses ni demander pardon.
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