La position stratégique de la Côte d’ivoire, a motivé la création dans le pays, en collaboration avec la France, d’une nouvelle académie de lutte contre le terrorisme. Une académie inaugurée jeudi dernier. C’est que la Côte d’ivoire frontalière au Mali et au Burkina Faso, fait souvent face à des attaques de groupes djihadistes dans le nord du pays. Des groupes djihadistes basés au nord du Mali et du Burkina Faso, qui selon les experts, tentent d’étendre leur portée vers le golfe de Guinée. Ce samedi, des militaires ivoiriens étaient tués alors que leur véhicule passait sur un engin explosif à Tougbo dans nord-est de la Côte d’Ivoire.
« Deux soldats et un gendarmes tués »
Ce jeudi à l’inauguration de l’Académie de lutte contre le terrorisme, le ministre français des Affaires Etrangères Jean-Yves Le Drian, a vu le nouveau centre de formation comme, une opportunité pour les états de la sous-région d’intensifier « leur coopération en matière de sécurité et leur coopération judiciaire » et empêcher les groupes terroristes de développer partout leurs stratégies. Une académie qui pourrait peut-être permettre de réduire l’influence des groupes djihadistes qui depuis plusieurs années faisait des ravages dans le Sahel, jusque dans le nord de la Côte d’ivoire.
Ce samedi, c’est un engin explosif qui dans le nord-est du pays, tuait deux soldats et un gendarme, en plus de faire selon la presse locale trois blessés. Une attaque « présumée » de groupes terroristes qui venaient ajouter au nombre de victimes de nombreuses autres attaques depuis de l’année dernière. En mars, trois soldats avaient été tués lors de l’attaque de deux petites installations militaires à Kafolo et Kolobougou, toutes deux situées en Côte d’Ivoire à la frontière avec le Burkina Faso. En 2020 déjà c’étaient « 14 militaires et gendarmes » qui avaient perdu la vie dabs une autre attaque toujours dans la même région.
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