Covid-19 : après le variant Delta, l’Inde annonce un nouveau variant «Delta Plus»

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La crise sanitaire due au nouveau coronavirus (covid-19) ne cesse de susciter des inquiétudes, surtout depuis l’apparition du variant indien Delta. Celui-ci qui a fait beaucoup de ravages en Inde, s’est propagé dans le monde notamment en France, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Alors que les autorités sont à pied d’œuvre pour venir à bout de ce variant, une mutation du variant Delta, le Delta Plus, a récemment été découvert en Inde.

Il s’accrocherait plus aux cellules et récepteurs pulmonaires

Le mardi 22 juin 2021, les autorités indiennes ont fait savoir que le « Delta + K417N » a été découvert dans six Etats en Inde. Le ministre de la santé a par ailleurs indiqué, le mercredi 23 juin, que trois de ces derniers à savoir : le Madhya Pradesh, le Kerala et le Maharashtra sont placés en état d’alerte. Notons qu’après plusieurs analyses, les scientifiques ont indiqué que le Delta Plus a trois caractéristiques spécifiques. En effet, il serait davantage résistant au traitement du coronavirus par anticorps monoclonaux, s’accrocherait plus aux cellules et récepteurs pulmonaires et serait plus contagieux que la souche. Les chercheurs évoquent aussi une transmissibilité de plus de 60% que le variant britannique, Alpha.

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« Une petite fraction des séquences Delta »

Face à ces informations, l’organisation mondiale de la santé (OMS) préfère cependant rester prudente. Dans une interview accordée au média anglais Reuters, l’organisation a fait savoir que : « Ce variant ne semble pas être courant, et ne représente actuellement qu’une petite fraction des séquences Delta. Mais Delta et les autres variants préoccupants présentent un risque plus élevé pour la santé publique car ils ont démontré une augmentation de la transmission ». La vision de l’OMS est partagée par la virologue indienne Gagandeep Kang. Elle estime qu’il n’y a pas de données permettant de déclarer le Delta Plus« préoccupant ».

« Il faut étudier quelques centaines de patients atteints de cette maladie et de cette variante et déterminer s’ils présentent un risque de maladie plus important que le variant ancestral » a-t-elle ajouté.

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