Les débats autour des origines du coronavirus (covid-19) continuent de faire la une de la presse internationale. Depuis l’apparition de la maladie, plusieurs pays dont les Etats-Unis ont accusé la Chine d’être responsable de la pandémie. Cependant, même si c’était la ville de Wuhan qui était le premier épicentre de la covid-19 dans le monde, les autorités chinoises rejettent les allégations faisant état d’une fuite du virus depuis un laboratoire de cette localité.
Il n’y a pas de preuves démontrant les accusations de fuite du virus
La théorie de fuite a une fois de plus été rejetée par la directrice d’un laboratoire de l’institut de virologie de Wuhan. Lors d’un entretien paru hier lundi 15 juin 2021 dans le média américain, New York Times, Shi Zhengli, directrice du laboratoire de haute sécurité P3 de l’institut a fait savoir qu’il n’y a pas de preuves démontrant les accusations de fuite du virus. « Comment d**bl* puis-je apporter des preuves de quelque chose dont il n’y a aucune preuve? » a-t-elle déclaré. Shi Zhengli a par ailleurs rejeté les accusations soutenant que son laboratoire contenait une souche de coronavirus avant que la pandémie n’ait lieu.
La directrice du laboratoire a également qualifié de fausses, les accusations relayées par les USA, entre autre, affirmant que le centre s’adonne à des manipulations génétiques dangereuses. Shi Zhengli n’a pas aussi manqué de démentir les informations notamment relayées par les médias américains, qui évoquaient trois chercheurs de l’institut présentant des symptômes compatibles non seulement avec la covid-19, mais aussi avec ceux d’une « infection saisonnière ».
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