Depuis quelques jours la trêve dans les territoires occupés étaient brisée, avec des échanges de tirs entre Tel-Aviv et les combattants palestiniens dans la Bande de Gaza. Cependant cette résurgence de la crise militaire a eu des répercussions sur gestion de la crise sanitaire dans la région. Vendredi, le nouveau gouvernement israélien a annoncé un accord avec l’Autorité palestinienne, pour fournir entre « un million et 1,4 million de doses » de vaccin.
Cette décision est intervenue après que les militants des droits de l’homme aient soutenu pendant des mois qu’Israël avait le devoir moral et légal de vacciner des millions de Palestiniens vivant sous occupation israélienne. Mais l’autorité palestinienne rejetait les vaccins pour invalidité, et le gouvernement de Bennett de s’en défendre.
Les palestiniens auraient tort de crier au loup…
Vendredi, le gouvernement israélien, lors de l’annonce de l’envoi des vaccins, a déclaré qu’il s’agissait simplement d’un prêt. En retour, l’autorité palestinienne devait rendre à Israël le même nombre de doses une fois que son propre approvisionnement en Pfizer-BioNTech serait arrivé à l’automne. Mais quelques heures plus tard, l’autorité a dénoncé l’accord, renvoyant environ les 100 000 premières doses qu’Israël a livrées plus tôt dans la journée. La raison étant, selon les Palestiniens, que les vaccins étaient trop près de leur date d’expiration. Selon la presse locale, « les doses devaient expirer fin juin ».
Le Samedi cependant, le ministère de la Santé à Jérusalem a exprimé sa surprise face à cette décision, déclarant dans un communiqué que les doses de l’inoculation Pfizer-BioNTech étaient « parfaitement saines » et « identiques en tous points aux vaccins actuellement administrés aux citoyens d’Israël ». Ajoutant que qu’ « il est de pratique courante d’utiliser des vaccins dont la date de péremption est proche », et que « tant que la date n’est pas dépassée, les fabricants les jugent parfaitement sûrs ». De plus selon les responsables israéliens, les palestiniens étaient au fait de la date d’expiration des vaccins, puisque cette date aurait été mentionnée dans les documents de l’accord conclu.
Laisser un commentaire