Covid-19 : test d’un suppositoire pour les formes graves en France

En septembre 2020, des chercheurs de l’Institut Pasteur de Lille (IPL)avaient découvert l’existence d’une molécule potentiellement active contre le coronavirus, et n’impliquant pas d’effets secondaires selon toute vraisemblance. Près d’un an après la découverte de cette molécule, le Clofoctol, l’institut a été autorisé ce samedi 12 juin à procéder aux essais cliniques de son suppositoire contre les formes graves du virus. C’est l’Agence nationale française de Sûreté du Médicament qui a délivré à l’institut lillois les autorisations nécessaires pour débuter l’expérimentation scientifique, attendues depuis des mois.

Cet essai clinique de la molécule prendra en compte certains patients de la région qui seront sélectionnés par des médecins généralistes. D’après le directeur scientifique de l’IPL, les patients qui prendront part au test doivent avoir fait un test positif récent, avoir plus de 50 ans, avoir au moins un symptôme et ne pas avoir été vacciné. En effet, les chercheurs de l’IPL souhaiteraient observer chez ces patients les résultats de leur molécule.

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Réduire de 50% le risque d’aggravation

La moitié ceux-ci se verront distribuer un seul placebo, de sorte que le test soit valide. Le traitement, le Clofoctol, doit être pris deux fois par jour et ceci cinq jours durant. Si au bout de plusieurs mois de l’essai, l’Institut Pasteur de Lille arrive à atteindre les résultats escomptés, c’est-à-dire parvenir à réduire de 50% le risque d’aggravation de la condition des patients qui ont pris le suppositoire, il va alors demander l’autorisation pour la mise sur le marché du médicament.

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