France : plainte contre le puissant homme d’affaire Arnaud Lagardère

Arnaud Lagardère et son épouse Jade (photo AFP)

Arnaud Lagardère, propriétaire d’Hachette Livre, et des éditeurs britanniques Headline, Hodder et Stoughton et Quercus, est impliqué avec son épouse dans une affaire de faux permis qui depuis 2015, continue de menacer l’homme d’affaire et son épouse Jade Largardère. L’ancien garde du corps du couple millionnaire, celui-là même, qui avait été au centre du l’affaire il y a six ans, change de version et accuse son ancien patron Arnaud de Lagardère de « subornation de témoin et tentative d’escroquerie au jugement ».

Une accusation pour le moins gênante

Les faits ont été rapportés ce mardi par la presse française. L’ancien garde du corps du richissime homme d’affaire, Arnaud de Lagardère accusait après quatre années son patron de subornation de témoins dans l’affaire du faux permis de conduire qui a valu à l’épouse d’être entendue par un tribunal de Pontoise.

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Et de fait, selon l’ancien employé, ce serait Arnaud Lagardère lui-même, qui lui aurait demandé en 2015, de se « démerder » pour trouver à son épouse un permis de conduire français « 100 % garanti ». Sachant pertinemment que Jade son épouse était interdite de conduite depuis selon la presse « l’expiration de son permis belge en 2011 ». Mais le subterfuge mis en place par le garde du corps avait été éventé et l’affaire portée devant les tribunaux.

Là encore, selon l’employé, l’éditeur avait sollicité de lui qu’il endosse la totalité des infractions, étant entendu qu’il lui serait fournie une assistance juridique, qu’il aurait en compensation des avantages financiers substantiels et surtout la reconnaissance éternelle de son « patron ». L’affaire s’était tassée, l’ex-employé et Mme Lagardère n’ayant écopé que d’une amende à payer.

Mais en 2019, le garde du corps était licencié pour « faute grave » et l’employé qui avait espéré que la reconnaissance de son patron fasse son œuvre, a vite compris qu’il attendait en vain. Dépité et révolté, le garde du corps s’était donc résolu à tout révéler de l’affaire. La subornation de témoin de témoin prévue par l’article 434-15 du Code pénal « est punie de 3 ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende, même si la subornation n’est pas suivie d’effet ».

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